La Lézardière (BEL)
Bellevue, Genève
2023Transformation
Mandat Privé
Le projet de la Lézardière, c’est la rénovation lourde d’une villa des années 1980, située au bord du lac Léman. Repensée dans sa globalité comme un grand pavillon dans son parc, elle s’accompagne de sa terrasse, sa piscine, sa dépendance et son garage, participant tous à un jeu d’objets, de volumes, d’époques différenciées, le tout agencé dans un projet paysager.
La façade anguleuse de l’ancienne maison, fait d’un crépi hors-contexte, de fenêtres trop petites et de balcons trop nombreux, cède la place à un développé totalement fluide et organique : s’intégrant, réfléchissant et observant son environnement. S’insérant harmonieusement, parce que le bardage en bois massif réalisé répond aux contraintes des rives du lac et fait écho aux teintes de la végétation immédiate. Miroitant, parce que les incrustations en inox dessinent de nouveaux nuages, faisant refléter à l’infini terre, lac et ciel. Regardant attentivement, parce que les nouvelles fenêtres sont comme les cadres qu’on aurait placés pour mieux contempler le lac et les Alpes au fil des saisons.
L’ancienne grande toiture, aux avant-toits imposants, a été remplacée par unecouverture plus discrète, s’intégrant sobrement derrière les acrotères. À l’intérieur, de grandes facettes bois se déploient au plafond, à la manière d’un jeu de plis et de replis, exprimant toute la complexité volumétrique d’une géométrie héritée des années 1980. À l’extérieur, le toit a été réalisé à partir de tuiles photovoltaïques brossées, dont la finition évoque l’ardoise traditionnelle. Équipée de grands puits de lumière, la toiture amène la lumière du jour zénithale à l’intérieur de la villa.
Au rez-de-chaussée, le traitement unitaire du sol se compose d’un assemblage complexe d’éléments en marbre : un sol résolument contemporain, mais qui s’inspire de la post-modernité de la villa existante. La circulation se fait simplement et librement entre chaque spatialité, d’un demi-niveau à un autre, renouvelant à chaque instant l’expérience vécue du regard porté sur le paysage.
photos © Think Utopia
La façade anguleuse de l’ancienne maison, fait d’un crépi hors-contexte, de fenêtres trop petites et de balcons trop nombreux, cède la place à un développé totalement fluide et organique : s’intégrant, réfléchissant et observant son environnement. S’insérant harmonieusement, parce que le bardage en bois massif réalisé répond aux contraintes des rives du lac et fait écho aux teintes de la végétation immédiate. Miroitant, parce que les incrustations en inox dessinent de nouveaux nuages, faisant refléter à l’infini terre, lac et ciel. Regardant attentivement, parce que les nouvelles fenêtres sont comme les cadres qu’on aurait placés pour mieux contempler le lac et les Alpes au fil des saisons.
L’ancienne grande toiture, aux avant-toits imposants, a été remplacée par unecouverture plus discrète, s’intégrant sobrement derrière les acrotères. À l’intérieur, de grandes facettes bois se déploient au plafond, à la manière d’un jeu de plis et de replis, exprimant toute la complexité volumétrique d’une géométrie héritée des années 1980. À l’extérieur, le toit a été réalisé à partir de tuiles photovoltaïques brossées, dont la finition évoque l’ardoise traditionnelle. Équipée de grands puits de lumière, la toiture amène la lumière du jour zénithale à l’intérieur de la villa.
Au rez-de-chaussée, le traitement unitaire du sol se compose d’un assemblage complexe d’éléments en marbre : un sol résolument contemporain, mais qui s’inspire de la post-modernité de la villa existante. La circulation se fait simplement et librement entre chaque spatialité, d’un demi-niveau à un autre, renouvelant à chaque instant l’expérience vécue du regard porté sur le paysage.
photos © Think Utopia
